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Les candidats à la présidence de la FFESSM parlent hockey sub’ !

A J-2 de la fin des votes pour l’élection du nouveau président de la FFESSM, UWH News s’est entretenu avec les deux candidats : Frédéric Di Meglio et Jean-Louis Dindinaud. Notre objectif, leur parler de hockey subaquatique évidemment ! 

Quelle sera la place du hockey dans votre mandat ?

Frédéric Di Meglio : En tant qu’ancien sportif dans la photo-vidéo, la notion de dépassement de soi m’est connue. Je connais le fonctionnement de la CMAS. Dans mon programme, il y a tout un axe complet sur le sport de compétition et le développement de la performance sportive. J’ai également décidé de rétablir le statut de représentant des athlètes pour que le sport ne soit pas oublié. Je souhaite qu’au sein du Musée national du Sport de Nice, le hockey subaquatique fasse partie d’une exposition temporaire avec l’apnée et la nage avec palmes. Je viens de la photo donc je sais que la vitrine est importante pour mettre en avant des disciplines.

J’ai été président de commission nationale pendant 16 ans. Quand on a ce rôle, on connaît bien les autres commissions et on se sert les coudes lorsque l’exécutif “dérape”. Ce que je souhaite, c’est redonner confiance aux commissions qui l’ont perdu depuis trois ans. Pour moi, la FFESSM ce n’est pas que de la plongée. Ce sont les commissions sportives qui nous ancrent dans le ministère des Sports.

Jean-Louis Dindinaud : Dans notre programme, parmi les axes que nous souhaitons mettre en place. Il y a, quelque part, la création d’un fond de dotation qui a vocation à aller capter des financements privés, via un sponsoring, pour pouvoir les réinjecter dans le fonctionnement fédéral et en particulier dans le sport. C’est à ce niveau là que nous souhaitons travailler pour pouvoir réinjecter les financements permettant au hockey de se développer de façon plus importante.

 

Quel est votre rapport au hockey subaquatique ?

Frédéric Di Meglio : Quand j’étais secrétaire général, j’avais été approché par RTL. Pour leur émission “Les Grosses Têtes”,  Ils voulaient évoquer une discipline sportive subaquatique. J’avais suggéré le hockey subaquatique car il était mal connu. J’étais donc intervenu dans l’émission pour en parler. Ça avait intéressé les médias car cela sortait de l’ordinaire. Je suis aussi président de la région PACA, on a quelques équipes de hockey dont Hyères qui est la plus développée avec Thomas De Trébons qui est en plus le référent français à la CMAS. 

Jean-Louis Dindinaud :  C’est le seul sport collectif au niveau de la fédération et sur le plan sportif c’est une très très belle discipline quand on voit à la fois l’agilité et les apnées successives, c’est vraiment une très très belle discipline et très complète. Nos équipes de France se sont illustrées à de multiples reprises au niveau international, donc, encore une fois, preuve s’il en était encore besoin, du sérieux de cette discipline dans la fédération, c’est clair !

 

Comment comptez-vous aider les hockeyeurs en cette période difficile ?

Frédéric Di Meglio : Le hockey est le sport qui a le plus souffert de la pandémie, c’est une évidence. On pourrait plaider auprès de la direction des sports le fait que le hockey se passe dans l’eau et qu’à l’extérieur le risque est moindre malgré son statut de sport collectif. Ce sera le rôle de notre DTN. Cela nous paraît logique de ne pas augmenter le prix de la licence. On prévoit de baisser de 50% la cotisation des clubs. On espère qu’une partie de la licence ou de la cotisation des clubs puisse être défiscalisée en 2021.

 

Jean-Louis Dindinaud : Dès lors que nous pourrons réaccéder aux bassins, ce qui n’est pas le cas, actuellement, en dehors des disciplines, classées haut niveau; le souhait, c’est que d’une part les compétitions qui n’ont pas pu avoir lieu, puissent être réorganisées dès lors que l’on peut ouvrir les bassins et que les hockeyeurs puissent reprendre l’entraînement dans un premier temps. Avant de reprendre le format compétitif, dans des délais que je souhaite le plus court possible, mais bien évidemment nous n’avons pas la main sur ces éléments, c’est bien la difficulté. Dès lors que nous aurons l’autorisation de réinvestir les bassins, les budgets qui n’ont pas été réalisés seront retransférés sur ces actions. Il y a une part de financement publique qui cible l’aide de la reprise des activités. Pour avoir rencontré en visio des présidents de club, dont des présidents de club exclusivement hockey, ils m’ont fait état de leur extrême difficulté de n’avoir pas pu pratiquer quoique ce soit, depuis des mois, ce qui est catastrophique pour l’entraînement des athlètes et pour le bien du sport.  

 

Quid du statut de sportif de haut niveau ?

Frédéric Di Meglio : Notre objectif est de permettre à l’apnée et au hockey subaquatique d’atteindre le statut de sport de haut niveau. On sait que l’Etat ne donnera pas plus d’argent et que ça coûtera plus cher à la fédération. Cependant, ça permettra d’avoir des avantages et des créneaux plus facilement.

Les critères d’accès au haut niveau ont changé. Pour les disciplines non-olympiques qui sont pratiquées entre 15 et 30 pays, si dans les quatre années passées, on est dans les quatre meilleures nations, on peut postuler pour le haut niveau. C’est le cas du hockey. J’ai d’ailleurs été étonné que Jean-Louis Dindinaud n’en parle pas alors que l’on en a discuté en décembre et en janvier.

Jean-Louis Dindinaud : Cela reste une de nos préoccupations majeures. Il est évident que c’est une discipline qui doit avoir un accompagnement fédéral à part entière avec des budgets de communication qui soient mis en œuvre et puis il n’y a pas uniquement la communication. Il y a le souhait que nous puissions réinvestir ce dossier, pour que le hockey puisse revenir dans le giron du sport de haut niveau, c’est bien notre souhait. Ce qui avait été évoqué, à l’époque par le ministère, était le déficit en termes de nations au niveau international pour pratiquer, il y avait bien les cinq continents mais il manquait le nombre de nations pratiquant régulièrement, aux compétitions internationales. C’est un sujet que nous allons prendre à bras le corps, très rapidement parce que ce sont des équilibres qui sont en train de bouger actuellement. Le hockey a tous les éléments pour remettre en marche cette demande de haut niveau.

 

Est-ce que vous avez l’intention d’intégrer le hockey aux Jeux européens ?

Frédéric Di Meglio : Si on avait pas tous ces problèmes financiers, je vous dirai un grand oui. Il faut malgré tout rester prudent car il faut prendre en compte le déficit budgétaire prévisionnel de la fédération qui est de -680 000 euros en 2021. La COVID a sauvé la fédération en 2020 car il n’y a pas eu de déplacements internationaux. Pour 2021 c’est différent..

Jean-Louis Dindinaud : Tout ce qui sera de nature à pouvoir apporter la preuve aux pouvoirs publics que nous sommes, au niveau du hockey, « bancable » au titre de l’accession au haut niveau, je crois qu’il faut mettre en place, c’est sûr !

L’interview complète de Frédéric Di Meglio :

L’interview complète de Jean-Louis Dindinaud :

Crédits photos : Plongez.fr

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