Anna Arzhanova, présidente de la CMAS : « On ne peut pas avoir une seule compétition tous les deux ans »

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Fraîchement réélue présidente de la CMAS pour les quatre prochaines années, Anna Arzhanova nous évoque ses projets. En capitalisant sur son précédent mandat, elle se projette sur le développement des différents sports de la confédération. Digitalisation, exposition de la pratique, naming ou encore projection sur les prochaines compétitions, Anna Arzhanova et la CMAS voient vers l’avenir.

C’est officiel depuis le 30 octobre dernier : Anna Arzhanova reste à la tête de la CMAS. Dans ce nouveau mandat, la priorité est continuer de faire ce qui est fait depuis maintenant quatre ans en voulant digitaliser les licences. Ce système permettrait de mettre en avant un nombre de pratiquants au sein de la CMAS comme l’a expliqué sa présidente, Anna Arzhanova : « Nous avons un projet en cours, nous essayons de travailler dessus. L’un est le classement et l’autre est le système de gestion des compétitions et des athlètes. Le système fonctionne. Je pense qu’il est à mi-chemin dans sa création. »

Outre la digitalisation, la CMAS souhaite continuer de se développer grâce à l’apnée, le développement du hockey subaquatique semble devenir un des axe de développement de l’instance internationale  : « Je crois que le développement du hockey subaquatique doit se faire avec des événements continus, comme les coupes pour les clubs, comme les Ligues, sans cela il est impossible de promouvoir le sport. On ne peut pas avoir qu’une seule compétition tous les deux ans… »

Cependant l’augmentation du nombre de compétitions pourrait se résoudre grâce à l’aide de ses différents partenaires, sur qui la CMAS compte pour offrir un nouveau rayonnement au hockey : « Si nous trouvons la solution avec notre partenaire, ils organiseront les compétitions, les événements et les athlètes de la CMAS y participeront afin d’avoir plusieurs compétitions par mois et plusieurs par an » avouait Anna Arzhanova avant d’ajouter : « Pour moi, l’une des choses les plus importantes pour le hockey et le rugby subaquatique est de développer leurs compétitions. »

Feu vert pour la Turquie

Promouvoir ce sport est un des enjeux des prochaines années. Une stratégie semble se mettre en place du côté de la CMAS. La volonté, trouver des sponsors grâce à son processus de digitalisation notamment dans le hockey. Selon les dires de la présidente : « Entre la CMAS et le hockey subaquatique, il n’y a pas d’intérêts différents mais des intérêts communs. Nous voulons tous promouvoir ce sport, impliquer plus de personnes et avoir plus de spectateurs. » Pour développer le hockey plusieurs solutions sont possibles, comme le sponsoring ou le naming : « Nous sommes totalement ouverts et flexibles. Ce qui sera intéressant pour le sponsor, pour les spectateurs, pour les athlètes, pour les joueurs, c’est le même intérêt de la CMAS. » déclarait-elle sans oublier de préciser que cette idée n’est pas à l’ordre du jour : « L’idée principale est de lancer les compétitons. »

Malgré tout, la dirigeante se montre optimiste pour l’organisation d’un événement en Australie en 2023 tout comme celui prévu en Turquie en juillet 2022 : « Les gens veulent jouer, concourir et je pense que l’année prochaine, il sera possible d’organiser un événement. » Cependant, rien n’est fixé mais on espère que Anna Arzhanova et la CMAS sauront réagir, si rien ne se passe comme prévu.