Coupe du monde en 2023 : bougeons-nous !

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« Les membres de la réunion n’ont pas réussi à trouver une date pour la prochaine Coupe du monde due aux incertitudes sur les programmes de vaccination pour le COVID-19. » Cette phrase, c’est la première conclusion de la réunion de la commission hockey subaquatique de la CMAS (27 mars 2021).

Aucune certitude, AUCUNE ! C’est bien ça le problème, c’est que les certitudes manquent. La CMAS annonce la possibilité pour une Coupe du monde en 2023, en Australie, mais avec quelles certitudes ? Le 13 avril 2021, le ministre de la Santé australien, Greg Hunt, a laissé entendre que les frontières internationales seraient susceptibles de ne pas rouvrir, même si toute la population de l’Australie est vaccinée. En effet, la politique de l’Australie depuis le début de l’épidémie a été de se replier sur son territoire pour permettre de passer entre les mailles du filet COVID-19 (ça fonctionne plutôt bien.). Alors pourquoi attendre deux ans ? Pourquoi ne pas chercher une solution B pour permettre la tenue de la Coupe du monde en 2022 ? Ne devons-nous pas nous poser la question de donner la possibilité à un autre pays de prendre l’organisation de cette Coupe du monde ? Allons-nous vraiment attendre 5 ans, car il est impossible de trouver un autre pays que l’Australie ?

Bien sûr, la dernière Coupe du monde a eu lieu dans l’hémisphère nord et d’un point de vue économique, pour l’équipe de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, le fait de devoir encore aller loin aura un lourd poids économique… Cependant, des périodes exceptionnelles ne méritent-elles pas des mesures exceptionnelles ? Un tournoi dans un pays où il suffit de se présenter avec un test PCR négatif, est-il impossible à trouver d’ici 2022 ? Quand on voit, que, de plus en plus de pays passent la vitesse supérieure pour la vaccination, difficile d’imaginer qu’en 2022 les choses ne se seront pas nettement améliorées. D’ailleurs en 2022, il sera potentiellement possible d’organiser un événement de type B en Turquie, mais pourquoi seulement type B ? Par peur que certaines nations ne soient pas en mesure de participer à l’événement ? Enfin, soyons sérieux, si la Turquie est capable d’organiser un tournoi de type B, pourquoi ne serait-elle pas capable d’organiser, au moins, le mondial jeune en 2022 ?

C’est un autre sujet, mais, imaginez que la prochaine Coupe du monde des jeunes aura lieu en 2024, je répète, en 2024 !!! Imaginez le nombre de joueuses et joueurs qui n’auront même pas la possibilité de participer à la magnifique aventure qu’est le mondial jeune ? Avez-vous conscience, que des générations de joueurs ne vont avoir aucune expérience internationale avant d’intégrer des sélections élite ? La question est pourquoi ? Pourquoi sacrifier TOUTES les nations, alors que les restrictions auront lieu au cas par cas ? Difficile de répondre à cette question, tant, il est difficile de comprendre cette précipitation dans l’annonce des décisions.

Mettons les régionalismes de côté, mettons les egos de côté et pensons à la jeunesse, car elle est le futur de notre sport et ne négligeons pas les élites et les masters, car ils font et ont fait notre sport !