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Eric Breier : une épopée à la française

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Derrière chaque hockeyeur, se cachent des palmes, et derrière chaque palme, se cache un homme. Après 20 ans à concevoir, développer et fabriquer des palmes, Eric Breier, père de la société qui porte son nom, va passer le flambeau. L’occasion de revenir sur l’histoire de cette entreprise française et de son aide au développement du hockey subaquatique.

Saviez-vous qu’Eric Breier et Steve Jobs ont un point commun ? Celui d’avoir débuté leur activité dans un garage. Amoureux de l’eau et des sports aquatiques, sa volonté première était assez simple. “Au départ, je voulais simplement me fabriquer une palme de bodysurfing .” De fil en aiguille et après des études d’ingénieur, Eric Breier crée sa société en région parisienne avant de s’exporter à Vannes en 2000. C’est dans ses nouveaux locaux bretons qu’Eric a fabriqué ses premières palmes de hockey subaquatique. Des palmes réalisées à la demande de figures bien connues du hockey sub’ français, les récents champions du monde de l’époque (1998) : Jacques Bréchaire et Thomas de Trébons. “Leurs palmes étaient en fibre de verre et ne duraient que quelques mois. Ils m’ont demandé d’en fabriquer qui durent au moins un an”. Pour l’anecdote, Eric avait déjà croisé Jacques lors des ses entraînements de monopalme à Saint-Cyr-l’École. Ils ont même partagé la même ligne d’eau !

Des décennies d’études de développement

Le développement des palmes de hockey subaquatique a demandé un savoir-faire particulier pour gérer les contraintes importantes générées par la discipline. Appuis bloqués sur le mur et le fond du bassin, des torsions, des virages serrés … Eric Breier a dû procéder à plusieurs modifications dans la structure des palmes, en utilisant notamment le composite, pour les adapter au hockey subaquatique. “Les hockeyeurs ne font pas que nager. Ça nous a demandé des études de mise en contraintes très poussées pour gérer tous les aspects du sport.”  Si les palmes en composite ont demandé beaucoup de réflexion au fabricant, elles ont aussi demandé une période d’ajustement aux joueurs, habitués à utiliser des palmes en plastique ou en caoutchouc. “Au début, je voyais des joueurs qui marchaient au bord du bassin avec leurs palmes alors que ce n’est pas fait pour ça.” A force de persuasion, et une fois avoir compris que si les palmes s’endommageaient rapidement, c’est qu’il fallait les utiliser uniquement dans l’eau, les palmes Breier ont pris une ampleur internationale, jusqu’à équiper plusieurs équipes championnes du monde. Un parcours hors du commun pour cette entreprise artisanale. “J’ai conscience d’avoir créé un marché mais je ne m’imaginais pas que ça aurait une telle ampleur”.

A la fin de l’année, l’entreprise Breier ne sera plus dirigée par l’homme qui porte ce nom. Pour autant, Eric ne sera cependant jamais bien loin de ses palmes qu’il repassera sûrement voir, entre deux sessions de surf dans l’océan Atlantique.

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