
Cela fait des semaines qu’il est impossible pour des centaines d’entre nous de pouvoir profiter de notre sport. Des semaines ? Des mois me diriez-vous, ou même, des siècles dans la tête de certains… Une situation qui commence à peser dans la morale de beaucoup de hockeyeurs qui n’arrivent pas à voir le bout du tunnel. En France, la situation risque encore de durer, alors que les piscines avaient rouvert leurs portes et que quelques tournois avaient pu avoir lieu (La Rochelle, Montpellier, Le Puy en Velay, Pontivy), les nouvelles mesures pour lutter contre le COVID-19 ont déjà coûté l’accès au bassin pour des dizaines de clubs…
Alors se dirige-t-on encore vers une saison blanche ? Trop tôt pour le dire, même si les premières manches régionales semblent vraiment en danger.
Tandis que la France patine, à l’autre bout du globe, la Nouvelle-Zélande a quant à elle été en mesure d’organiser ses championnats nationaux ! Un espoir qui peut nous faire croire que la Manche 1 de D1 qui doit avoir lieu en Décembre 2020 sera maintenue. Le plus difficile dans cette situation, c’est la sensation de ne pas voir le futur, comme si nous étions sur un bateau en plein milieu d’un océan et qu’une brume épaisse nous empêchait de voir à 4 mètres au loin. Impossible de savoir quand les piscines seront totalement accessibles, impossible de savoir quand les championnats et tournois reviendront et impossible de savoir si la Coupe du monde de hockey subaquatique aura lieu. En somme, impossible de savoir si l’année 2021 sera celle du retour à la normale…
Un retour à la normale, vraiment ? Finalement, peut-on vraiment songer à un retour à la normale ? Une chose est sûre, les protocoles sanitaires vont continuer à nous suivre lors des tournois et compétitions. Quid des clubs qui ne possèdent pas assez de bénévoles pour mettre en place ces mesures ? Quid des différences entre différentes Régions ? Une équipe qui évolue dans une localité où les piscines sont fermées aura-t-elle les mêmes armes qu’une équipe qui n’a jamais subi de coupure ?