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#WePuckHere : #14 Philippines

Publié le 17 février 2023

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A certains endroits du globe, quelques irréductibles hockeyeurs partagent leur passion, allant même jusqu’à créer des clubs. De l’Afrique à l’Amérique en passant par l’Europe et l’Asie, focus sur ces pays peu connus du hockey subaquatique. Quatorzième épisode avec les Philippines !

Tout démarre en 1980, année de la première édition de la coupe du monde, à Vancouver au Canada. Des étudiants de l’Université des Philippines, membres d’un club de plongée, souhaitent essayer un sport différent. Ils apprennent l’existence de “l’Octopush”, une pratique créée par les plongeurs britanniques pour continuer à nager en hiver. Les Philippins décident donc de se renseigner davantage, et finissent par avoir des informations sur le hockey subaquatique qu’ils obtiennent par fax. Pour pouvoir y jouer, ils se mettent “à créer leurs propres crosses ainsi que les palets, puis on a essayé dans la piscine” sourit Dennis Valdes, président de la Confédération de hockey subaquatique des Philippines. À la fin des années 1980 et début des années 1990, le hockey gagne en popularité si bien que certains des anciens plongeurs ne deviennent intéressés que par le hockey. Deux groupes distincts vont se former avec d’un côté les plongeurs et de l’autre les hockeyeurs. Il reste tout de même des personnes qui pratiquent les deux sports.

Les débuts du club 

 Il y a maintenant 30 ans, le Philippines Underwater Hockey Club (dit le PUHC) est officiellement créé. Certains joueurs sont tellement motivés qu’ils commencent à se renseigner pour jouer au hockey au-delà de ses frontières. Quelques groupes partent à l’étranger, notamment “en Californie où il y a un bon tournoi” rappelle Dennis Valdes. Le hockey se développe et se popularise grâce “à cette base de joueurs qui veut progresser” se réjouit le président. Les clubs philippins deviennent plus importants eux aussi à l’image des nombreux nouveaux licenciés au sein du pays. Désormais, le hockey est plus populaire et peut compter sur l’aide du “gouvernement qui régule les sports”, car “tous les sports doivent former une association nationale, indépendante de tous les clubs” explique Dennis Valdes. Aujourd’hui, trois clubs sont actifs aux Philippines, deux dans la capitale, à Manille, et un dans la ville de Palawan, appelée Puerto Princesa. A l’heure actuelle, il y a une centaine de joueurs au total. Il y a “environ 15 à 18 joueurs à Palawan et environ 70 dans le plus gros club, les Polo Puck Pirates, le deuxième plus gros club doit avoir entre 15 et 20 joueurs” affirme fièrement Dennis Valdes. 

L’équipe nationale des Philippines 

La présence de ces clubs au sein du pays permet aux Philippines d’avoir des ambitions à l’international. Au début des années 2000, certains joueurs philippins participent au premier championnat du monde de l’histoire du pays, mais ils ne sont “pas assez préparés pour la compétition” déclare le président de la PUHC (Philippines Underwater Hockey Confederation). Il ajoute que “le hockey n’avait pas trop progressé au-delà du club”. En 2013, les Philippines envoient deux équipes pour les championnats du monde à Eger, en Hongrie. Les Élites féminines terminent avant dernière au classement, à la 15e place, les Masters hommes eux finissent septième au classement sur neuf équipes. Lors des championnats du monde 2016 à Stellenbosch en Afrique du Sud, ce sont les mêmes équipes parties en Hongrie qui représentent les Philippines. Les Élites féminines occupent cette fois-ci la treizième place au classement et les Masters hommes, la neuvième. Les Philippins se positionnent chacun à la dernière place de leurs catégories respectives. 

Les stratégies de développement pour le futur du hockey philippin  

Aujourd’hui, aux Philippines, le hockey est différent car il a évolué grâce à des joueurs étrangers venant d’Australie, de Nouvelle-Zélande ou encore du Royaume-Uni, venus faire des stages aux Philippines. Ces joueurs détiennent de l’expérience et une connaissance du sport qui “ont beaucoup aidé les Philippins à comprendre ce qu’était le hockey moderne, et que ce n’était pas que la formation en 3-3” souligne Dennis Valdes, encore reconnaissant. Ces conseils sont importants, car désormais, ils savent “qu’il y a beaucoup de dribbles, comment bien nager, comment jouer en 2-3-1 ou d’autres formations”. Ainsi, les Philippines ont pu apprendre à jouer différemment, ce qui “a évidemment aidé à faire progresser le niveau de hockey dans le pays” confie Dennis Valdes. Pour développer le sport, ils mettent également en place un système d’équité pour la sélection nationale. Ils élisent cinq membres qui prennent part au board et “évaluent honnêtement tous les joueurs” pour choisir les douze philippins sélectionnés chez les hommes et les femmes. Dennis Valdes soutient et “encourage vivement la NSA (National Sports Association) à mettre en place des programmes pour développer le sport dans les écoles et dans d’autres villes”. Pour lui, l’objectif est de mettre en place “des plans et des programmes que l’on pourrait offrir aux écoles pour que plus de personnes puissent y jouer dans les écoles.” Le but est d’offrir aux jeunes une première expérience dans le sport et de les séduire, pour que le hockey continue à être pratiqué.

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